Le 13 février 1924, à 3h28 dans la nuit, Deguchi, Ueshiba et trois autres japonais prennent en secret un train vers Moukden où ils doivent rencontrer des ronins mandchous. Cette rencontre était la première étape d’un périple épique dont le but était de construire un nouvel empire en Mongolie – qui devait être, dans l’esprit d’Onisaburo et d’Ueshiba, le fondement d’un mouvement de paix universel.
Après avoir soulevé une armée – par une alliance avec Lu, le chef des « bandits à cheval », qui l’avait reconnu comme une incarnation du Bouddha Kannon –, Onisaburo et les quatre hommes furent finalement, au bout de quatre mois, arrêtés et condamnés à mort. Ils furent sauvés in extremis par une intervention du gouvernement japonais. L’épopée fut reprise par tous les journaux du pays – de sorte qu’à leur retour du Japon, Onisaburo et ses quatre acolytes furent accueillis par une foule enthousiaste et devinrent des figures nationales.
Par son étude minutieuse et exhaustive, Edouard L’Hérisson met au jour toute la complexité de cette expédition de quatre mois où se sont mêlées intrigues politiques rocambolesques et péripéties militaires, mais qui trouvent en même temps son origine première dans la croyance du petit groupe dans le monde des kami et, tout particulièrement, dans leur pratique du Chinkon Kishin – méthode de transe et de transformation de soi que Ueshiba intégrera, par la suite, à sa pratique d’aikido.
Le pratiquant d’aikido découvrira donc dans cet ouvrage, non seulement l’un des moments clés de la vie de Ueshiba Morihei, mais aussi de nombreux concepts fondamentaux de son art, comme le chinkon kishin, le kototama ou encore le kamigakari.
Un voyage extraordinaire en Mongolie et aux origines de l’aikido.
Le 13 février 1924, à 3h28 dans la nuit, Deguchi, Ueshiba et trois autres japonais prennent en secret un train vers Moukden où ils doivent rencontrer des ronins mandchous. Cette rencontre était la première étape d’un périple épique dont le but était de construire un nouvel empire en Mongolie – qui devait être, dans l’esprit d’Onisaburo et d’Ueshiba, le fondement d’un mouvement de paix universel.
Après avoir soulevé une armée – par une alliance avec Lu, le chef des « bandits à cheval », qui l’avait reconnu comme une incarnation du Bouddha Kannon –, Onisaburo et les quatre hommes furent finalement, au bout de quatre mois, arrêtés et condamnés à mort. Ils furent sauvés in extremis par une intervention du gouvernement japonais. L’épopée fut reprise par tous les journaux du pays – de sorte qu’à leur retour du Japon, Onisaburo et ses quatre acolytes furent accueillis par une foule enthousiaste et devinrent des figures nationales.
Par son étude minutieuse et exhaustive, Edouard L’Hérisson met au jour toute la complexité de cette expédition de quatre mois où se sont mêlées intrigues politiques rocambolesques et péripéties militaires, mais qui trouvent en même temps son origine première dans la croyance du petit groupe dans le monde des kami et, tout particulièrement, dans leur pratique du Chinkon Kishin – méthode de transe et de transformation de soi que Ueshiba intégrera, par la suite, à sa pratique d’aikido.
Le pratiquant d’aikido découvrira donc dans cet ouvrage, non seulement l’un des moments clés de la vie de Ueshiba Morihei, mais aussi de nombreux concepts fondamentaux de son art, comme le chinkon kishin, le kototama ou encore le kamigakari.
Un voyage extraordinaire en Mongolie et aux origines de l’aikido.