Le sabre de vie, (en japonais Heiho Kadensho), est un des trois grands Classiques de l´escrime japonaise à côté du Livre des cinq roues de Miyamoto Musashi et du Récit mystérieux de la sagesse immuable (L´esprit indomptable) de Takuan Soho. Alors que Takuan Soho, en tant que moine, met dans son récit l´accent sur l´aspect spirituel de l´escrime, Miyamoto Musashi, escrimeur renommé, s´attache au côté pragmatique. Yagyu Munenori tente d´emprunter la ligne étroite qui sépare les deux extrêmes en proposant à la fois une approche philosophique de fond sur la pratique et la pratique elle-même en l´illustrant d´exemples concrets.
Le sabre de vie est pour celui qui s´intéresse à l´esprit du samouraï une source de connaissances indispensable.
YAGYU Munenori (1571-1646), fut sans doute le plus grand maître de sabre de la maison des shôguns Tokugawa. Fils du célèbre maître de sabre fondateur de l´école Yagyu Shinkage-ryu , Yagyu Sekishusai Muneyoshi (1527-1606), il devint, sur recommandation de son père, le maître de sabre des shôguns Tokugawa Ieyasu (1542-1616), Hidetaka (1579- 1632) et Iemitsu (1604-1651). Issu de la petite noblesse de la région de Kyoto, Munemori fut anobli en 1636, prit le titre de Tajima-no-Kami et fut le bras droit de Iemitsu allant jusqu´à contrôler, au nom du shôgun, les autres seigneurs. Il rencontra le célèbre moine Takuan Soho (1573-1645) à qui il inspira ses deux écrits Fudochi-shinmyo-roku et Taiaki.
Le sabre de vie, (en japonais Heiho Kadensho), est un des trois grands Classiques de l´escrime japonaise à côté du Livre des cinq roues de Miyamoto Musashi et du Récit mystérieux de la sagesse immuable (L´esprit indomptable) de Takuan Soho. Alors que Takuan Soho, en tant que moine, met dans son récit l´accent sur l´aspect spirituel de l´escrime, Miyamoto Musashi, escrimeur renommé, s´attache au côté pragmatique. Yagyu Munenori tente d´emprunter la ligne étroite qui sépare les deux extrêmes en proposant à la fois une approche philosophique de fond sur la pratique et la pratique elle-même en l´illustrant d´exemples concrets.
Le sabre de vie est pour celui qui s´intéresse à l´esprit du samouraï une source de connaissances indispensable.
YAGYU Munenori (1571-1646), fut sans doute le plus grand maître de sabre de la maison des shôguns Tokugawa. Fils du célèbre maître de sabre fondateur de l´école Yagyu Shinkage-ryu , Yagyu Sekishusai Muneyoshi (1527-1606), il devint, sur recommandation de son père, le maître de sabre des shôguns Tokugawa Ieyasu (1542-1616), Hidetaka (1579- 1632) et Iemitsu (1604-1651). Issu de la petite noblesse de la région de Kyoto, Munemori fut anobli en 1636, prit le titre de Tajima-no-Kami et fut le bras droit de Iemitsu allant jusqu´à contrôler, au nom du shôgun, les autres seigneurs. Il rencontra le célèbre moine Takuan Soho (1573-1645) à qui il inspira ses deux écrits Fudochi-shinmyo-roku et Taiaki.