
		L´histoire du  Zen commence à percer en France. Toutefois, elle n´est connue que de  manière partielle, dans la mesure où l’on s’en tient trop souvent à  l’image d’un Zen pur, rejetant toute accommodation à l’esprit du temps,  en particulier le rituel et la magie. Dans la réalité, les choses sont  infiniment plus compliquées, comme le montre le cas de Keizan  (1278-1325), l’un des patriarches de la secte Sôtô, et l’auteur de  traités exemplaires. 
Le texte jusqu’ici peu connu sur lequel se  penche Bernard Faure est d’un type encore différent et apporte un jour  nouveau sur certains aspects inédits du Zen, en l’occurrence d’une  chronique autobiographique, relative à la fondation par Keizan de son  premier monastère, et à la façon dont cette fondation se fit sur la base  de rêves, de visions, et d’autres signes surnaturels. Keizan vivait  dans un univers à la fois pragmatique et magique, peuplé d’êtres  fabuleux et de divinités locales, et structuré par des forces cosmiques.  C’est cet univers que Bernard Faure s’attache à rendre, en notant sa  relation à la fois symbiotique et antagoniste avec l’idéologie épurée du  Zen. Son approche, relevant autant de l’anthropologie historique que de  l’histoire des religions, contribue à remettre en question les  interprétations habituelles du Zen, du bouddhisme et de la religion  japonaise.
 
Bernard Faure enseigne l´histoire de  la religion à la Columbia University (New York) après avoir enseigné à  Stanford (Californie). Ses publications en français et en anglais  comprennent : La Volonté d’orthodoxie dans le bouddhisme chinois, éditions du CNRS, 1988 ; The Rhetoric of Immediacy, Princeton, 1991 ; Chan Insights and Oversights, Princeton, 1993 ; Le Traité de Bodhidharma, Seuil, 2000 ; Bouddhismes, philosophies et religions, Flammarion, "Champs, 2000 ; The Power of Denial : Buddhisme, Purity and Gender, Princeton

L´histoire du  Zen commence à percer en France. Toutefois, elle n´est connue que de  manière partielle, dans la mesure où l’on s’en tient trop souvent à  l’image d’un Zen pur, rejetant toute accommodation à l’esprit du temps,  en particulier le rituel et la magie. Dans la réalité, les choses sont  infiniment plus compliquées, comme le montre le cas de Keizan  (1278-1325), l’un des patriarches de la secte Sôtô, et l’auteur de  traités exemplaires. 
Le texte jusqu’ici peu connu sur lequel se  penche Bernard Faure est d’un type encore différent et apporte un jour  nouveau sur certains aspects inédits du Zen, en l’occurrence d’une  chronique autobiographique, relative à la fondation par Keizan de son  premier monastère, et à la façon dont cette fondation se fit sur la base  de rêves, de visions, et d’autres signes surnaturels. Keizan vivait  dans un univers à la fois pragmatique et magique, peuplé d’êtres  fabuleux et de divinités locales, et structuré par des forces cosmiques.  C’est cet univers que Bernard Faure s’attache à rendre, en notant sa  relation à la fois symbiotique et antagoniste avec l’idéologie épurée du  Zen. Son approche, relevant autant de l’anthropologie historique que de  l’histoire des religions, contribue à remettre en question les  interprétations habituelles du Zen, du bouddhisme et de la religion  japonaise.
 
Bernard Faure enseigne l´histoire de  la religion à la Columbia University (New York) après avoir enseigné à  Stanford (Californie). Ses publications en français et en anglais  comprennent : La Volonté d’orthodoxie dans le bouddhisme chinois, éditions du CNRS, 1988 ; The Rhetoric of Immediacy, Princeton, 1991 ; Chan Insights and Oversights, Princeton, 1993 ; Le Traité de Bodhidharma, Seuil, 2000 ; Bouddhismes, philosophies et religions, Flammarion, "Champs, 2000 ; The Power of Denial : Buddhisme, Purity and Gender, Princeton
