Connaître l´univers, c’est l’inventer. Certes, cette proposition hardie peut déconcerter à une époque comme la nôtre, qui a été le témoin d’une si prodigieuse accumulation de connaissances scientifiques ; la remarquable théorie mathématique que la science contemporaine propose pour expliquer l’univers semble même la démentir d’entrée de jeu.
Et pourtant, une étude attentive de ces modèles cosmologiques que sont le Timée de Platon et le modèle Big Bang standard montre à l’évidence que cette connaissance que nous appelons « scientifique » se fonde en dernière instance sur des propositions irréductibles et indémontrables, pures inventions de l’esprit humain, retenues seulement en faisant appel à cet argument opératoire : « ça fonctionne ».
Luc Brisson, chercheur au CNRS, a publié plusieurs livres et plusieurs articles portant sur la philosophie et sur la religion grecque.
F. Walter Meyerstein est né à Berlin. Après avoir travaillé comme ingénieur, il est devenu membre du Département de Philosophie de l’Université Autonome de Barcelone, où il s’intéresse aux applications philosophiques de la science moderne.
Connaître l´univers, c’est l’inventer. Certes, cette proposition hardie peut déconcerter à une époque comme la nôtre, qui a été le témoin d’une si prodigieuse accumulation de connaissances scientifiques ; la remarquable théorie mathématique que la science contemporaine propose pour expliquer l’univers semble même la démentir d’entrée de jeu.
Et pourtant, une étude attentive de ces modèles cosmologiques que sont le Timée de Platon et le modèle Big Bang standard montre à l’évidence que cette connaissance que nous appelons « scientifique » se fonde en dernière instance sur des propositions irréductibles et indémontrables, pures inventions de l’esprit humain, retenues seulement en faisant appel à cet argument opératoire : « ça fonctionne ».
Luc Brisson, chercheur au CNRS, a publié plusieurs livres et plusieurs articles portant sur la philosophie et sur la religion grecque.
F. Walter Meyerstein est né à Berlin. Après avoir travaillé comme ingénieur, il est devenu membre du Département de Philosophie de l’Université Autonome de Barcelone, où il s’intéresse aux applications philosophiques de la science moderne.