Le Cosmos a une âme, comme la Nature vivante qui nous entoure, de même que les montagnes algériennes du Hoggar, celles de la Chine et des Andes péruviennes, sans oublier les landes irlandaises et les oliveraies palestiniennes. L´Âme du monde est la pierre de voûte de cette philosophie qui refuse de réduire le réel au matériel. Comme dit le Coran, la Création est composée de « signes » ; les visionnaires européens de la Renaissance évoqueront, eux, ces « signatures » partout présentes, dans chaque fragment, pour celui qui sait lire les hiéroglyphes de la Nature vivante. Nous sommes ici au cœur d´une écologie sacrée, généreuse offrande léguée pour les générations qui viennent par les sagesses les plus anciennes. Elle est un bien commun.
Mais, dans cette philosophie de l´Âme du monde, l´humain aussi est envisagé sur un mode qualitatif. Il est porteur d´une infinitude déployée entre mémoire et imagination, présence et espérance. Selon les termes de cette philosophie, les femmes et les hommes sont à la hauteur de leur humanitas s´ils peuvent s´élever au rang de microcosmos. Qu´est-ce à dire ? Le Cosmos, la Nature, les Quatre éléments, les Trois règnes ne sont pas seulement des réalités physiques et matérielles distribuées autour des humains ; ils sont aussi des réalités intérieures, psychiques, intimes, ils sont dans l´âme. C´est la raison pour laquelle la philosophie de l´Âme du monde est inséparable d´un humanisme cosmique.
L´écopsychologie, née aux débuts des années 1990, est l´héritière de ces vieilles sagesses. Elle ne se confond pas avec le développement personnel, car son défi est autre : la transformation, la transfiguration du monde, pour contribuer à l´émergence d´une Cité plus juste socialement, écologiquement et culturellement. Spirituelle et philosophique, thérapeutique et politique, la révolution écopychologique veut en finir avec l´homo oeconomicus du capitalisme, et veut célébrer cet homo universalis, qui seule est capable d´arpenter les chemins de l´Âme du monde, au gré des langues, des imaginaires, des lieu-dits.
Le Cosmos a une âme, comme la Nature vivante qui nous entoure, de même que les montagnes algériennes du Hoggar, celles de la Chine et des Andes péruviennes, sans oublier les landes irlandaises et les oliveraies palestiniennes. L´Âme du monde est la pierre de voûte de cette philosophie qui refuse de réduire le réel au matériel. Comme dit le Coran, la Création est composée de « signes » ; les visionnaires européens de la Renaissance évoqueront, eux, ces « signatures » partout présentes, dans chaque fragment, pour celui qui sait lire les hiéroglyphes de la Nature vivante. Nous sommes ici au cœur d´une écologie sacrée, généreuse offrande léguée pour les générations qui viennent par les sagesses les plus anciennes. Elle est un bien commun.
Mais, dans cette philosophie de l´Âme du monde, l´humain aussi est envisagé sur un mode qualitatif. Il est porteur d´une infinitude déployée entre mémoire et imagination, présence et espérance. Selon les termes de cette philosophie, les femmes et les hommes sont à la hauteur de leur humanitas s´ils peuvent s´élever au rang de microcosmos. Qu´est-ce à dire ? Le Cosmos, la Nature, les Quatre éléments, les Trois règnes ne sont pas seulement des réalités physiques et matérielles distribuées autour des humains ; ils sont aussi des réalités intérieures, psychiques, intimes, ils sont dans l´âme. C´est la raison pour laquelle la philosophie de l´Âme du monde est inséparable d´un humanisme cosmique.
L´écopsychologie, née aux débuts des années 1990, est l´héritière de ces vieilles sagesses. Elle ne se confond pas avec le développement personnel, car son défi est autre : la transformation, la transfiguration du monde, pour contribuer à l´émergence d´une Cité plus juste socialement, écologiquement et culturellement. Spirituelle et philosophique, thérapeutique et politique, la révolution écopychologique veut en finir avec l´homo oeconomicus du capitalisme, et veut célébrer cet homo universalis, qui seule est capable d´arpenter les chemins de l´Âme du monde, au gré des langues, des imaginaires, des lieu-dits.