Nicolas Flamel (Pontoise vers 1340-Paris 1418) écrivain public, copiste et libraire-juré, vivait dans la paroisse de Saint-Jacques-de-la-Boucherie (ne reste aujourd’hui de l’église que le clocher : la tour Saint-Jacques).
Son mariage avec Pernelle, veuve aisée, lui assura une vie confortable, au cours de laquelle il ne cessa de faire des dons importants à des fondations, finançant dans son quartier de nombreux édifices religieux.
Sa fortune, ses libéralités et surtout son pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle sont à l’origine du mythe qui fit de lui un des alchimistes ayant réussi dans leur quête de la pierre philosophale, et dans la transmutation en or des métaux. Du xve au xviie siècle, plusieurs traités alchimiques lui furent également attribués, le plus célèbre étant Le Livre des figures hiéroglyphiques, paru en 1612.
On ne saura probablement jamais si Nicolas Flamel parvint ou non à transmuter de vils métaux en or pur, mais Léo Larguier (La Grand-Combe 1878-Paris 1950), écrivain érudit, ami de Guillaume Apollinaire, Germanopratin réputé – auteur du fameux Saint-Germain-des-Prés mon village), prend ici parti, corroborant la légende qui fait de Flamel un sage enrichi par l’alchimie.
Le livre est construit sur un canevas classique en ce genre quasi légendaire : Léo Larguier rencontre au jardin du Luxembourg un vieil érudit qui l’invite chez lui afin de lui remettre un manuscrit, celui du récit qu’on va lire ici.
Cette captivante histoire, qui parvient à rendre vraisemblable la quête de Nicolas Flamel, offre en outre un aperçu coloré et vivant sur le Paris du xive siècle, faisant revivre ses crieurs, ses fêtes carillonnées ainsi que les heurs et malheurs du petit peuple.
Nicolas Flamel (Pontoise vers 1340-Paris 1418) écrivain public, copiste et libraire-juré, vivait dans la paroisse de Saint-Jacques-de-la-Boucherie (ne reste aujourd’hui de l’église que le clocher : la tour Saint-Jacques).
Son mariage avec Pernelle, veuve aisée, lui assura une vie confortable, au cours de laquelle il ne cessa de faire des dons importants à des fondations, finançant dans son quartier de nombreux édifices religieux.
Sa fortune, ses libéralités et surtout son pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle sont à l’origine du mythe qui fit de lui un des alchimistes ayant réussi dans leur quête de la pierre philosophale, et dans la transmutation en or des métaux. Du xve au xviie siècle, plusieurs traités alchimiques lui furent également attribués, le plus célèbre étant Le Livre des figures hiéroglyphiques, paru en 1612.
On ne saura probablement jamais si Nicolas Flamel parvint ou non à transmuter de vils métaux en or pur, mais Léo Larguier (La Grand-Combe 1878-Paris 1950), écrivain érudit, ami de Guillaume Apollinaire, Germanopratin réputé – auteur du fameux Saint-Germain-des-Prés mon village), prend ici parti, corroborant la légende qui fait de Flamel un sage enrichi par l’alchimie.
Le livre est construit sur un canevas classique en ce genre quasi légendaire : Léo Larguier rencontre au jardin du Luxembourg un vieil érudit qui l’invite chez lui afin de lui remettre un manuscrit, celui du récit qu’on va lire ici.
Cette captivante histoire, qui parvient à rendre vraisemblable la quête de Nicolas Flamel, offre en outre un aperçu coloré et vivant sur le Paris du xive siècle, faisant revivre ses crieurs, ses fêtes carillonnées ainsi que les heurs et malheurs du petit peuple.