"Dans ses Essais, Montaigne se montre constamment attentif aux coutumes des pédagogues pour ce qui concerne l´éducation des enfants. Il consacre même deux chapitres du premier livre à ce sujet : ""Du pédantisme"" et ""De l´institution des enfants"". A notre époque de crise généralisée de l´éducation, il paraît opportun de réunir et de publier les réflexions que cet esprit libre et novateur proposa à son temps troublé. De celui qui préférait les têtes bien faites aux têtes bien pleines, on devrait inscrire au fronton de toutes les écoles une des plus belles formules jamais osées : ""Toute autre science est dommageable à celui qui n´a la science de la bonté."""
"Dans ses Essais, Montaigne se montre constamment attentif aux coutumes des pédagogues pour ce qui concerne l´éducation des enfants. Il consacre même deux chapitres du premier livre à ce sujet : ""Du pédantisme"" et ""De l´institution des enfants"". A notre époque de crise généralisée de l´éducation, il paraît opportun de réunir et de publier les réflexions que cet esprit libre et novateur proposa à son temps troublé. De celui qui préférait les têtes bien faites aux têtes bien pleines, on devrait inscrire au fronton de toutes les écoles une des plus belles formules jamais osées : ""Toute autre science est dommageable à celui qui n´a la science de la bonté."""