Les paroles du Bouddha n´ont été consignées par écrit qu´au Ier siècle avant notre ère. Une immense littérature apocryphe s´est développée par la suite en Inde mais aussi à l´étranger - au Tibet sous l´influence du chamanisme, en Chine du taoïsme (chan) et au Japon du shintoïsme (zen). Il est donc primordial de dégager de ce corpus de valeur très inégale ce qu´est la pensée du Bouddha. Malgré son refus des spéculations intellectuelles, le Bouddha discute avec les adeptes de toutes les écoles de son temps. Cela le conduit à prendre clairement position face aux grands courants philosophiques (matérialisme, hédonisme, fatalisme...) et à énoncer une pensée originale et cohérente, inséparable cependant de de la méditation, seule voie vers la connaissance de l´esprit, préalable à la délivrance. Nombreux sont les livres sur le bouddhisme, le plus souvent consacrés à ses variantes tibétaine, chan et zen. L´apport de cet Ainsi parlait est quadruple. 1) Il revient aux textes les plus anciens qui montrent un bouddhisme bien différent de l´idéologie aseptisée imposée sous ce nom par le new age. 2) Il en présente les paroles les plus incisives, qui, loin des supputations et superstitions, s´efforce seulement de reconnaître la condition humaine pour ce qu´elle est, dans sa nudité. 3) Il en donne une traduction bilingue et aussi littérale que possible : car la traduction des termes du bouddhisme dans les langues occidentales est une source majeure de contresens. 4) Il présente le bouddhisme à travers les réponses qu´il donne aux questions essentielles de l´existence humaine.
Les paroles du Bouddha n´ont été consignées par écrit qu´au Ier siècle avant notre ère. Une immense littérature apocryphe s´est développée par la suite en Inde mais aussi à l´étranger - au Tibet sous l´influence du chamanisme, en Chine du taoïsme (chan) et au Japon du shintoïsme (zen). Il est donc primordial de dégager de ce corpus de valeur très inégale ce qu´est la pensée du Bouddha. Malgré son refus des spéculations intellectuelles, le Bouddha discute avec les adeptes de toutes les écoles de son temps. Cela le conduit à prendre clairement position face aux grands courants philosophiques (matérialisme, hédonisme, fatalisme...) et à énoncer une pensée originale et cohérente, inséparable cependant de de la méditation, seule voie vers la connaissance de l´esprit, préalable à la délivrance. Nombreux sont les livres sur le bouddhisme, le plus souvent consacrés à ses variantes tibétaine, chan et zen. L´apport de cet Ainsi parlait est quadruple. 1) Il revient aux textes les plus anciens qui montrent un bouddhisme bien différent de l´idéologie aseptisée imposée sous ce nom par le new age. 2) Il en présente les paroles les plus incisives, qui, loin des supputations et superstitions, s´efforce seulement de reconnaître la condition humaine pour ce qu´elle est, dans sa nudité. 3) Il en donne une traduction bilingue et aussi littérale que possible : car la traduction des termes du bouddhisme dans les langues occidentales est une source majeure de contresens. 4) Il présente le bouddhisme à travers les réponses qu´il donne aux questions essentielles de l´existence humaine.