« “Ceci est mon corps… donné pour vous.” Mais ton corps à toi, à qui et à quoi est-il donné ? Comment vais-je l’arracher à la mort ?
Je parle d’abord, concrètement, d’un corps qui est là, dans un fauteuil, sur un lit, à table parfois, souvent douloureux, lumineux aussi. … Un corps plus habité encore, plus vivant quand les souffles s’amenuisent et que je dois tendre l’oreille pour entendre la légèreté de leurs murmures.
Ce corps-là, je l’accompagne. N’est-ce pas chose précieuse déjà, puisque l’accompagnement au sens étymologique – cum pane – est un partage du pain ? Un viatique. Ceci est ton corps et je fais route avec lui. »
« “Ceci est mon corps… donné pour vous.” Mais ton corps à toi, à qui et à quoi est-il donné ? Comment vais-je l’arracher à la mort ?
Je parle d’abord, concrètement, d’un corps qui est là, dans un fauteuil, sur un lit, à table parfois, souvent douloureux, lumineux aussi. … Un corps plus habité encore, plus vivant quand les souffles s’amenuisent et que je dois tendre l’oreille pour entendre la légèreté de leurs murmures.
Ce corps-là, je l’accompagne. N’est-ce pas chose précieuse déjà, puisque l’accompagnement au sens étymologique – cum pane – est un partage du pain ? Un viatique. Ceci est ton corps et je fais route avec lui. »