Rûmî, sans doute le mystique soufi le plus connu au monde, a fait l´objet de multiples appropriations depuis que l´Occident l´a découvert : « prophète de l´Amour », chantre de la tolérance, poète appelant au dépassement des différences religieuses... La confrérie fondée sur son enseignement, les Mevlevis ou derviches tourneurs, a conquis un public mondial par sa danse rituelle « cosmique » dont la Turquie a fait un argument de tourisme, et l´on a vu se multiplier les maîtres autoproclamés.
Dans tout ce foisonnement, où est le vrai Rûmî ? Si la confrérie a été définitivement dissoute en 1925 par la République laïque turque, qui sont ces derviches que l´on voit danser à Konya ?
Kudsi Erguner, l´un des derniers héritiers de cette tradition initiatique, nous dévoile les raisons historiques et culturelles de ces récupérations pas toujours heureuses et nous invite à redécouvrir le message authentique de ce très grand maître.
Rûmî, sans doute le mystique soufi le plus connu au monde, a fait l´objet de multiples appropriations depuis que l´Occident l´a découvert : « prophète de l´Amour », chantre de la tolérance, poète appelant au dépassement des différences religieuses... La confrérie fondée sur son enseignement, les Mevlevis ou derviches tourneurs, a conquis un public mondial par sa danse rituelle « cosmique » dont la Turquie a fait un argument de tourisme, et l´on a vu se multiplier les maîtres autoproclamés.
Dans tout ce foisonnement, où est le vrai Rûmî ? Si la confrérie a été définitivement dissoute en 1925 par la République laïque turque, qui sont ces derviches que l´on voit danser à Konya ?
Kudsi Erguner, l´un des derniers héritiers de cette tradition initiatique, nous dévoile les raisons historiques et culturelles de ces récupérations pas toujours heureuses et nous invite à redécouvrir le message authentique de ce très grand maître.