"Dans le Japon des temps anciens, il était courant de déclarer sa flamme en envoyant à l´élue de son coeur une lettre assortie d´un poème, souvent recopié et adapté pour la circonstance dans l´une des anthologies impériales, que toute personne cultivée se devait de parfaitement connaître.
Les femmes répondaient sur le même ton et cette correspondance poétique pouvait ainsi se prolonger un certain temps, avant le dénouement, et bien souvent après. Les textes regroupés ici, anonymes ou porteurs de signatures renommées, sont extraits du ""Kokin Wakashû"". Cette compilation, terminée aux alentours de 920, va définir les canons de la poésie japonaise classique jusqu´au XIXe siècle, mais les sentiments qui s´y expriment demeurent étonnamment intemporels."
"Dans le Japon des temps anciens, il était courant de déclarer sa flamme en envoyant à l´élue de son coeur une lettre assortie d´un poème, souvent recopié et adapté pour la circonstance dans l´une des anthologies impériales, que toute personne cultivée se devait de parfaitement connaître.
Les femmes répondaient sur le même ton et cette correspondance poétique pouvait ainsi se prolonger un certain temps, avant le dénouement, et bien souvent après. Les textes regroupés ici, anonymes ou porteurs de signatures renommées, sont extraits du ""Kokin Wakashû"". Cette compilation, terminée aux alentours de 920, va définir les canons de la poésie japonaise classique jusqu´au XIXe siècle, mais les sentiments qui s´y expriment demeurent étonnamment intemporels."