Distanciés de nos ressentis et de la parole sur nous-mêmes, par l´armure protectrice que nous avons dû acquérir pour survivre dans l´enfance, nous nous sommes coupés de nos racines. Nous avons ainsi remplacé la communion, le rire et l´aisance, par la distraction, l´évitement, l´agitation et la crainte de l´autre. Nous avons substitué la sagesse du corps et sa bienveillance naturelle par la compréhension mentale et la petitesse du coeur.
Dès lors il n´est pas étonnant que les lieux où l´on se parle et où l´on s´écoute en profondeur et en groupe de pairs soient rares. Ce qui est notre droit de naissance, le fait de partager en parlant et découvrir nos vies, est en fait pratiquement absent du paysage. Un système atomisé et absurde génère cette situation de handicap, terriblement mortifère. Les hommes et les femmes ne se réunissent plus entre eux formellement pour se reconnaître : la peur est trop forte et les structures de personnalité trop faibles pour s´engager dans de telles réunions entre pairs.
Pourtant, ces groupes d´hommes et de femmes sont presque génétiquement inscrits depuis toujours chez l´être humain. Le travail de groupe est intemporel, il transcende toute culture ou religion. Préface de Gilles Farcet, écrivain français et promoteur d´une spiritualité inspirée de l´enseignement d´Arnaud Desjardins.
Distanciés de nos ressentis et de la parole sur nous-mêmes, par l´armure protectrice que nous avons dû acquérir pour survivre dans l´enfance, nous nous sommes coupés de nos racines. Nous avons ainsi remplacé la communion, le rire et l´aisance, par la distraction, l´évitement, l´agitation et la crainte de l´autre. Nous avons substitué la sagesse du corps et sa bienveillance naturelle par la compréhension mentale et la petitesse du coeur.
Dès lors il n´est pas étonnant que les lieux où l´on se parle et où l´on s´écoute en profondeur et en groupe de pairs soient rares. Ce qui est notre droit de naissance, le fait de partager en parlant et découvrir nos vies, est en fait pratiquement absent du paysage. Un système atomisé et absurde génère cette situation de handicap, terriblement mortifère. Les hommes et les femmes ne se réunissent plus entre eux formellement pour se reconnaître : la peur est trop forte et les structures de personnalité trop faibles pour s´engager dans de telles réunions entre pairs.
Pourtant, ces groupes d´hommes et de femmes sont presque génétiquement inscrits depuis toujours chez l´être humain. Le travail de groupe est intemporel, il transcende toute culture ou religion. Préface de Gilles Farcet, écrivain français et promoteur d´une spiritualité inspirée de l´enseignement d´Arnaud Desjardins.