Destin de l´être, suivi de : Au-delà de l´hindouisme et du bouddhisme
Youri Mamleev est né le 11 décembre 1931. Au début de sa carrière il enseigne les mathématiques, mais sa vocation première fut toujours la littérature et la philosophie.
En 1974, n’ayant pas la possibilité d’éditer ses œuvres en URSS, il décide d’émigrer aux États-Unis et ensuite en France. Son célèbre roman Chatuny (The Shakers) est publié en 1980 à New York et en 1986 à Paris. Le journal Le Monde du 6 novembre 1998 écrit à propos de la publication de ce roman : « Par la folie et la fureur de son livre époustouflant Youri Mamleev a complètement bouleversé la littérature russe. »
En 1993 il retourne dans sa Russie natale et poursuit son activité littéraire, notamment comme dramaturge et poète, et enseigne également la philosophie hindoue à l’Université d’État Lomonossov de Moscou.
Il devient également créateur d’un nouveau courant littéraire, « le réalisme métaphysique », dont les fondements sont exposés dans le chapitre « La Métaphysique et l’Art » de son essai Le Destin de l’Être, son œuvre philosophique principale, publiée pour la première fois en 1993 à Moscou dans la revue Questions philosophiques et rééditée en 2006 avec son essai Au-delà de l’hindouisme et du bouddhisme (Moscou, Enneagon). Ces textes résument de manière condensée et synthétique l’expérience vécue par l’auteur, réalisée durant ses audacieuses recherches spirituelles à l’assaut du Ciel. L’auteur nous guide ici vers l’origine éternelle et impérissable de l’homme et nous dévoile sa « Dernière Doctrine » – une nouvelle approche de l’Absolu, dépassant les limites du connu métaphysique actuel ; un enseignement sur ce qui n’est pas, sur ce qui se trouve au-delà de Dieu, de l’Absolu et qui est transcendant à Dieu, à la Réalité et au Soi Supérieur.
Sa Métaphysique du Soi prend l’appui sur l’idée du solipsisme métaphysique et l’advaïta-vêdânta hindouiste, mais les envisage sous une nouvelle lumière.
Y. Mamleev écrit : « La Métaphysique du Soi n’est pas une religion, ni même une vision métaphysique. Il s’agit d’une troisième voie, distincte et de la religion, et de la métaphysique. Selon ma vision, ce type d’accès s’appuie sur une réalité métaphysique intérieure, donnée a priori à l’homme. »
L’écrivain se positionne de ce fait comme l’un des premiers penseurs russes contemporains qui a risqué de s’aventurer sur des chemins situés en marge de tous les systèmes philosophiques ou des doctrines métaphysiques connus. Son œuvre incarne ainsi tous les questionnements et errances de l’âme russe de ces derniers temps menant au-delà de la Réalité. D’un côté, on y constate une énorme aspiration de retrouver son origine, le centre fondamental de la personnalité humaine, et de l’autre la détermination d’aller plus loin que tout, dans l’extrême abîme, dans Ce qui n’est pas, dans la Grande Absence.
Traduit du russe par Aminata Alenskaïa
Youri Mamleev est né le 11 décembre 1931. Au début de sa carrière il enseigne les mathématiques, mais sa vocation première fut toujours la littérature et la philosophie.
En 1974, n’ayant pas la possibilité d’éditer ses œuvres en URSS, il décide d’émigrer aux États-Unis et ensuite en France. Son célèbre roman Chatuny (The Shakers) est publié en 1980 à New York et en 1986 à Paris. Le journal Le Monde du 6 novembre 1998 écrit à propos de la publication de ce roman : « Par la folie et la fureur de son livre époustouflant Youri Mamleev a complètement bouleversé la littérature russe. »
En 1993 il retourne dans sa Russie natale et poursuit son activité littéraire, notamment comme dramaturge et poète, et enseigne également la philosophie hindoue à l’Université d’État Lomonossov de Moscou.
Il devient également créateur d’un nouveau courant littéraire, « le réalisme métaphysique », dont les fondements sont exposés dans le chapitre « La Métaphysique et l’Art » de son essai Le Destin de l’Être, son œuvre philosophique principale, publiée pour la première fois en 1993 à Moscou dans la revue Questions philosophiques et rééditée en 2006 avec son essai Au-delà de l’hindouisme et du bouddhisme (Moscou, Enneagon). Ces textes résument de manière condensée et synthétique l’expérience vécue par l’auteur, réalisée durant ses audacieuses recherches spirituelles à l’assaut du Ciel. L’auteur nous guide ici vers l’origine éternelle et impérissable de l’homme et nous dévoile sa « Dernière Doctrine » – une nouvelle approche de l’Absolu, dépassant les limites du connu métaphysique actuel ; un enseignement sur ce qui n’est pas, sur ce qui se trouve au-delà de Dieu, de l’Absolu et qui est transcendant à Dieu, à la Réalité et au Soi Supérieur.
Sa Métaphysique du Soi prend l’appui sur l’idée du solipsisme métaphysique et l’advaïta-vêdânta hindouiste, mais les envisage sous une nouvelle lumière.
Y. Mamleev écrit : « La Métaphysique du Soi n’est pas une religion, ni même une vision métaphysique. Il s’agit d’une troisième voie, distincte et de la religion, et de la métaphysique. Selon ma vision, ce type d’accès s’appuie sur une réalité métaphysique intérieure, donnée a priori à l’homme. »
L’écrivain se positionne de ce fait comme l’un des premiers penseurs russes contemporains qui a risqué de s’aventurer sur des chemins situés en marge de tous les systèmes philosophiques ou des doctrines métaphysiques connus. Son œuvre incarne ainsi tous les questionnements et errances de l’âme russe de ces derniers temps menant au-delà de la Réalité. D’un côté, on y constate une énorme aspiration de retrouver son origine, le centre fondamental de la personnalité humaine, et de l’autre la détermination d’aller plus loin que tout, dans l’extrême abîme, dans Ce qui n’est pas, dans la Grande Absence.
Traduit du russe par Aminata Alenskaïa