Tout écologiste sérieux est sûrement d’accord pour dire que sauver les  baleines ne va pas au fond du problème, et qu’occuper des plateformes  pétrolières est au mieux une tactique pour attirer l’attention sur des  causes plus profondes. Le mouvement écologiste doit établir les liens  qui s’imposent entre justice environnementale, sociale et économique. En  plus d’être ceux qui (comme d’habitude) souffrent le plus, les pauvres  sont aussi souvent à l’origine des actions qui s’attaquent aux  véritables racines du problème. Ainsi, lors du Sommet du peuple  (Bolivie, 2010) a été rédigée une « Déclaration universelle des droits  de la Terre Mère », où les peuples indigènes du monde entier s’unissent  contre la quête de profits prédatrice et auto-destructrice menée par les  riches. Le patronat américain a fait preuve d’une franchise admirable  en annonçant publiquement qu’il organisait de gigantesques campagnes de  propagande pour convaincre le public d’ignorer l’actuelle destruction de  l’environnement, ce qui devient pourtant assez difficile même pour les  plus aveugles. 
 
 
 Dans ce livre d’entretiens, Noam Chomsky se penche pour la première fois  sur les menaces nucléaires et les catastrophes environnementales qui  pèsent sur le monde. À travers des thèmes tels que les dangers (y  compris environnementaux) de la guerre nucléaire, l’industrie des  énergies renouvelables ou encore les mouvements conservateurs qui  s’opposent à toute réglementation environnementale, il revient sur  l’urgence de renforcer les liens entre luttes écologistes, exigences  démocratiques et justice sociale. 
 
 Artiste multimédias, écrivaine et militante américaine, Laray Polk, a  notamment travaillé sur les liens entre la recherche scientifique sur  l’atome et les pouvoirs politiques au Texas.

Tout écologiste sérieux est sûrement d’accord pour dire que sauver les  baleines ne va pas au fond du problème, et qu’occuper des plateformes  pétrolières est au mieux une tactique pour attirer l’attention sur des  causes plus profondes. Le mouvement écologiste doit établir les liens  qui s’imposent entre justice environnementale, sociale et économique. En  plus d’être ceux qui (comme d’habitude) souffrent le plus, les pauvres  sont aussi souvent à l’origine des actions qui s’attaquent aux  véritables racines du problème. Ainsi, lors du Sommet du peuple  (Bolivie, 2010) a été rédigée une « Déclaration universelle des droits  de la Terre Mère », où les peuples indigènes du monde entier s’unissent  contre la quête de profits prédatrice et auto-destructrice menée par les  riches. Le patronat américain a fait preuve d’une franchise admirable  en annonçant publiquement qu’il organisait de gigantesques campagnes de  propagande pour convaincre le public d’ignorer l’actuelle destruction de  l’environnement, ce qui devient pourtant assez difficile même pour les  plus aveugles. 
 
 
 Dans ce livre d’entretiens, Noam Chomsky se penche pour la première fois  sur les menaces nucléaires et les catastrophes environnementales qui  pèsent sur le monde. À travers des thèmes tels que les dangers (y  compris environnementaux) de la guerre nucléaire, l’industrie des  énergies renouvelables ou encore les mouvements conservateurs qui  s’opposent à toute réglementation environnementale, il revient sur  l’urgence de renforcer les liens entre luttes écologistes, exigences  démocratiques et justice sociale. 
 
 Artiste multimédias, écrivaine et militante américaine, Laray Polk, a  notamment travaillé sur les liens entre la recherche scientifique sur  l’atome et les pouvoirs politiques au Texas.
