Majestas Divina regroupe deux essais d’Erich Pryzwara. Le premier déploie sur un mode poétique et visionnaire la spiritualité ignatienne : celle des "Exercices spirituels", mais aussi celle d’autres écrits, moins connus, de saint Ignace de Loyola, comme le "Journal des motions" ou les "Constitutions de saint Ignace". Le second essai présente ce qui constitue sans doute la meilleure synthèse de la pensée de John Henry Newman à partir de ses œuvres majeures ("Apologia pro vita sua", "Essai sur le développement", "Grammaire de l’assentiment", "Sermons paroissiaux"). On peut s’étonner de ce rapprochement du fondateur des Jésuites avec le fondateur de l’Oratoire d’Angleterre. Pourtant, écrit Erich Przywara, Ignace de Loyola et Newman se rencontrent dans cette maxime, qui condense l’essentiel de leur être et de leur doctrine: “Tout en Dieu et Dieu en Tout. Il ne s’agit pas d’une union indifférenciée avec Dieu, mais de l’expression du plus intense hommage de la créature devant l’Infini et l’Incompréhensibilité de la divine Majesté.»
Majestas Divina regroupe deux essais d’Erich Pryzwara. Le premier déploie sur un mode poétique et visionnaire la spiritualité ignatienne : celle des "Exercices spirituels", mais aussi celle d’autres écrits, moins connus, de saint Ignace de Loyola, comme le "Journal des motions" ou les "Constitutions de saint Ignace". Le second essai présente ce qui constitue sans doute la meilleure synthèse de la pensée de John Henry Newman à partir de ses œuvres majeures ("Apologia pro vita sua", "Essai sur le développement", "Grammaire de l’assentiment", "Sermons paroissiaux"). On peut s’étonner de ce rapprochement du fondateur des Jésuites avec le fondateur de l’Oratoire d’Angleterre. Pourtant, écrit Erich Przywara, Ignace de Loyola et Newman se rencontrent dans cette maxime, qui condense l’essentiel de leur être et de leur doctrine: “Tout en Dieu et Dieu en Tout. Il ne s’agit pas d’une union indifférenciée avec Dieu, mais de l’expression du plus intense hommage de la créature devant l’Infini et l’Incompréhensibilité de la divine Majesté.»