L’inflation actuelle des images risque de faire oublier une question essentielle : d’où vient la force des images si elle est irréductible aux commentaires qu’elles suscitent ? Comment comprendre qu’on se batte pour des images ou qu’on veuille les détruire ?
Cet essai de Catherine Chalier interroge l’interdit biblique de la représentation et il montre qu’il porte sur celles (picturales, verbales, mentales) du visible en tant qu’elles bouchent l’accès à l’invisible dont toutes les créatures vivent, et, par-là, à la liberté. Ce qui définit précisément l’idolâtrie.
Que signifie alors dans cette perspective que l’être humain soit “à l’image de Dieu” ? Une image qui n’est pas interdite puisqu’elle doit croître et se multiplier. Que perçoit-on quand on regarde cette image-là ? Quelle ombre protège-t-elle ? Quel travail intérieur doit-on faire pour s’en approcher ? Mais aussi comment porter son regard sur des images de visages violentés par l’histoire ? Même dans ce cas, il ne convient pas de s’interdire d’imaginer et de figurer, mais il est en revanche certain que la manipulation de telles images à des fins partisanes fait courir un grand péril.
L’inflation actuelle des images risque de faire oublier une question essentielle : d’où vient la force des images si elle est irréductible aux commentaires qu’elles suscitent ? Comment comprendre qu’on se batte pour des images ou qu’on veuille les détruire ?
Cet essai de Catherine Chalier interroge l’interdit biblique de la représentation et il montre qu’il porte sur celles (picturales, verbales, mentales) du visible en tant qu’elles bouchent l’accès à l’invisible dont toutes les créatures vivent, et, par-là, à la liberté. Ce qui définit précisément l’idolâtrie.
Que signifie alors dans cette perspective que l’être humain soit “à l’image de Dieu” ? Une image qui n’est pas interdite puisqu’elle doit croître et se multiplier. Que perçoit-on quand on regarde cette image-là ? Quelle ombre protège-t-elle ? Quel travail intérieur doit-on faire pour s’en approcher ? Mais aussi comment porter son regard sur des images de visages violentés par l’histoire ? Même dans ce cas, il ne convient pas de s’interdire d’imaginer et de figurer, mais il est en revanche certain que la manipulation de telles images à des fins partisanes fait courir un grand péril.