La beauté du vivant, nous l´avons sous les yeux chaque jour. Pourtant, rares sont les naturalistes qui osent en parler. Soupçons de subjectivité, accusations de sentimentalisme : les questions d´esthétique ont longtemps été considérées comme des obstacles au raisonnement scientifique.
Francis Hallé nous prouve le contraire avec grâce, dans une enquête sous forme de déambulation entre les lignées de l´évolution, délicatement dessinées de sa main. Peut-on trouver des critères objectifs de beauté ou de laideur d´une espèce ? Quelle utilité la beauté peut-elle avoir pour un organisme vivant ? La notion de beauté a-t-elle un sens chez les végétaux ? L´évolution mène-t-elle à davantage de beauté ? Au fil des planches, on découvre avec bonheur que la fonction de la beauté pourrait être bien plus large que le maigre rôle de séduction qu´on lui avait octroyé dans la théorie de l´évolution.
Pour nos yeux trop habitués à ce qu´ils voient, lassés du spectacle des brutalités quotidiennes, ce livre est une sorte d´antidote. On y renoue avec un émerveillement simple, là où nous n´aurions jamais espéré le trouver : au fin fond des mers, dans les ingénieux replis d´une graine, les correspondances géométriques d´un pelage...
Livre aventureux et buissonnier, La Beauté du vivant démontre que toute compréhension du monde commence par l´amour et l´observation attentive de ses formes, même les plus simples.
La beauté du vivant, nous l´avons sous les yeux chaque jour. Pourtant, rares sont les naturalistes qui osent en parler. Soupçons de subjectivité, accusations de sentimentalisme : les questions d´esthétique ont longtemps été considérées comme des obstacles au raisonnement scientifique.
Francis Hallé nous prouve le contraire avec grâce, dans une enquête sous forme de déambulation entre les lignées de l´évolution, délicatement dessinées de sa main. Peut-on trouver des critères objectifs de beauté ou de laideur d´une espèce ? Quelle utilité la beauté peut-elle avoir pour un organisme vivant ? La notion de beauté a-t-elle un sens chez les végétaux ? L´évolution mène-t-elle à davantage de beauté ? Au fil des planches, on découvre avec bonheur que la fonction de la beauté pourrait être bien plus large que le maigre rôle de séduction qu´on lui avait octroyé dans la théorie de l´évolution.
Pour nos yeux trop habitués à ce qu´ils voient, lassés du spectacle des brutalités quotidiennes, ce livre est une sorte d´antidote. On y renoue avec un émerveillement simple, là où nous n´aurions jamais espéré le trouver : au fin fond des mers, dans les ingénieux replis d´une graine, les correspondances géométriques d´un pelage...
Livre aventureux et buissonnier, La Beauté du vivant démontre que toute compréhension du monde commence par l´amour et l´observation attentive de ses formes, même les plus simples.