La souffrance        est enracinée solidement au cœur de nos existences et nous portons         le poids de son fardeau comme si elle était une fatalité.        Pour desserrer son étau, nous cherchons des réponses à        l’extérieur, qui ne servent que le besoin de sécurité        de nos ego soumis à la tyrannie de nos désirs. Or nous sommes,        le plus souvent, les propres créateurs de notre souffrance, nous        sentant exister uniquement dans une attente obsessionnelle  d’expériences        agréables, nourrie par un bavardage mental incessant. 
 Tant que nous vivrons avec une représentation personnelle de la  vie,        tant que nous vivrons à partir d’une image de nous-même,        coupés de ce que nous sommes vraiment, coupés des autres et        du vivant, nous serons harcelés par les tourments. 
 Il nous faut parfois de nombreux coups pour que nous acceptions de  regarder        notre incapacité à accueillir ce qui se présente. Un        évènement est une invitation à pénétrer        plus intensément au cœur de la vie. C’est notre esprit        qui le colore en jugeant, en résistant, alors que c’est le        flux universel qui se meut à chaque seconde à travers nous.
 Ainsi, la plupart des évènements restent incompris car nous        ne regardons pas, avec notre cœur, ce que l’intelligence de la        vie nous propose dans chaque fait de notre destinée, cette  occasion        de reconnaissance de leur source : la conscience, observatrice  inaltérable        des expériences qu’un moi avide s’approprie à        tort.
 Si nous pouvons vivre dans l’attention de cette réalité        en arrière-plan, nous sommes alors en permanence dans la paix,  traversant        avec liberté et légèreté la vie.
 Les évènements perdent leur pouvoir de fascination. Nous jouons        leur jeu explorant avec compréhension et sensibilité le dessein        qu’ils dévoilent. 
 Si nous quittons cette croyance d’être un individu séparé,        si nous pouvons nous ouvrir au vaste espace silencieux qui est en  nous,        c’est la souffrance qui nous quitte. La vie en soi et autour de  soi        se révèle alors précieuse…Telle est la joyeuse        invitation de Nicole Montineri qui nous parle d’un vécu profond,        bien réel, où la conscience change de nature.

La souffrance        est enracinée solidement au cœur de nos existences et nous portons         le poids de son fardeau comme si elle était une fatalité.        Pour desserrer son étau, nous cherchons des réponses à        l’extérieur, qui ne servent que le besoin de sécurité        de nos ego soumis à la tyrannie de nos désirs. Or nous sommes,        le plus souvent, les propres créateurs de notre souffrance, nous        sentant exister uniquement dans une attente obsessionnelle  d’expériences        agréables, nourrie par un bavardage mental incessant. 
 Tant que nous vivrons avec une représentation personnelle de la  vie,        tant que nous vivrons à partir d’une image de nous-même,        coupés de ce que nous sommes vraiment, coupés des autres et        du vivant, nous serons harcelés par les tourments. 
 Il nous faut parfois de nombreux coups pour que nous acceptions de  regarder        notre incapacité à accueillir ce qui se présente. Un        évènement est une invitation à pénétrer        plus intensément au cœur de la vie. C’est notre esprit        qui le colore en jugeant, en résistant, alors que c’est le        flux universel qui se meut à chaque seconde à travers nous.
 Ainsi, la plupart des évènements restent incompris car nous        ne regardons pas, avec notre cœur, ce que l’intelligence de la        vie nous propose dans chaque fait de notre destinée, cette  occasion        de reconnaissance de leur source : la conscience, observatrice  inaltérable        des expériences qu’un moi avide s’approprie à        tort.
 Si nous pouvons vivre dans l’attention de cette réalité        en arrière-plan, nous sommes alors en permanence dans la paix,  traversant        avec liberté et légèreté la vie.
 Les évènements perdent leur pouvoir de fascination. Nous jouons        leur jeu explorant avec compréhension et sensibilité le dessein        qu’ils dévoilent. 
 Si nous quittons cette croyance d’être un individu séparé,        si nous pouvons nous ouvrir au vaste espace silencieux qui est en  nous,        c’est la souffrance qui nous quitte. La vie en soi et autour de  soi        se révèle alors précieuse…Telle est la joyeuse        invitation de Nicole Montineri qui nous parle d’un vécu profond,        bien réel, où la conscience change de nature.
