"Prolégomènes de Françoise Moreillon.
Le recueil de la Vraie Maçonnerie d’Adoption paraît, en 1779. Sa réédition, est tout à fait opportune. En proposant une plongée dans le berceau de la franc-maçonnerie féminine, elle vient nous permettre de mieux la comprendre dans un contexte actuel.
Contrairement aux idées reçues, les femmes avaient une présence et une action bien réelles dans les confréries et corporations médiévales. Dès l’arrivée de la franc-maçonnerie en France, c’est naturellement qu’elles s’y intéressent malgré le blocage des Constitutions d’Anderson qui proscrit leur présence. Des réceptions de femmes sont organisées par des loges pionnières. Ainsi naît ce qu’on a appelé la «Maçonnerie d’Adoption» avec ses loges et ses rituels spécifiques. « On n’est pas dans le cadre de la mixité telle que la conçoit notre société moderne. Les rôles sont bien différenciés et non interchangeables. Il n’y a pas de risque de confusion des genres. En loge, on est dans un côte à côte, dans la recherche d’un Art de vivre ensemble ». Cette Tradition ancienne reprend force et vigueur au début du xx e siècle à la Grande Loge de France pour assurer les fondements solides de la franc-maçonnerie féminine moderne. Aujourd’hui, elle demeure vivante et se transmet grâce à la loge « Cosmos » à la G.L.F.F."
"Prolégomènes de Françoise Moreillon.
Le recueil de la Vraie Maçonnerie d’Adoption paraît, en 1779. Sa réédition, est tout à fait opportune. En proposant une plongée dans le berceau de la franc-maçonnerie féminine, elle vient nous permettre de mieux la comprendre dans un contexte actuel.
Contrairement aux idées reçues, les femmes avaient une présence et une action bien réelles dans les confréries et corporations médiévales. Dès l’arrivée de la franc-maçonnerie en France, c’est naturellement qu’elles s’y intéressent malgré le blocage des Constitutions d’Anderson qui proscrit leur présence. Des réceptions de femmes sont organisées par des loges pionnières. Ainsi naît ce qu’on a appelé la «Maçonnerie d’Adoption» avec ses loges et ses rituels spécifiques. « On n’est pas dans le cadre de la mixité telle que la conçoit notre société moderne. Les rôles sont bien différenciés et non interchangeables. Il n’y a pas de risque de confusion des genres. En loge, on est dans un côte à côte, dans la recherche d’un Art de vivre ensemble ». Cette Tradition ancienne reprend force et vigueur au début du xx e siècle à la Grande Loge de France pour assurer les fondements solides de la franc-maçonnerie féminine moderne. Aujourd’hui, elle demeure vivante et se transmet grâce à la loge « Cosmos » à la G.L.F.F."