
		Judas est un célèbre inconnu. Nous pensons tout savoir de lui à travers  une seule image, celle du baiser fétide de la trahison. Dans  l’inconscient collectif, Judas, marqué du sceau de l’infamie, est le  prototype du mal dans son expression la plus abominable.
En  réalité nous ne savons rien de ce personnage honni entre tous. La  découverte de l’Évangile de Judas a relancé de façon spectaculaire un  débat que l’on croyait clos depuis des siècles. La recherche historique,  l’archéologie, l’étude des religions comparées sont aujourd’hui mises à  contribution pour tenter d’éclairer des choses cachées depuis les  débuts du christianisme.
Des voix s’élèvent, de plus en plus  nombreuses, pour dénoncer ce qui à bon droit peut être caractérisé comme  la plus scandaleuse forfaiture de l’histoire religieuse, celle qui nous  présente Judas comme ayant trahi son Maître. Didyme Judas Thomas qui,  comme son nom l’indique, est le jumeau de Jésus, son alter ego, a été  désigné comme étant le traître, celui qui livre son maître pour une  modique somme d’argent. Parmi ces voix, la dernière en date, celle  d’Yves Moatty qui fait ressortir très clairement l’incompréhension et  l’opposition du monde psychique envers la gnose ; elles sont très  précisément celles que Jésus et Judas rencontrèrent dans leur entourage  immédiat. Après avoir montré l’antagonisme de ces deux démarches,  l’auteur de notre Judas se livre à un inventaire très fouillé des  tentatives de réhabilitation du traître. Yves Moatty a soin de le  spécifier : « ces démarches, pour belles et émouvantes qu’elles soient  sur le plan littéraire, ne sont en fin de compte rien d’autre que de  simples fictions. »

Judas est un célèbre inconnu. Nous pensons tout savoir de lui à travers  une seule image, celle du baiser fétide de la trahison. Dans  l’inconscient collectif, Judas, marqué du sceau de l’infamie, est le  prototype du mal dans son expression la plus abominable.
En  réalité nous ne savons rien de ce personnage honni entre tous. La  découverte de l’Évangile de Judas a relancé de façon spectaculaire un  débat que l’on croyait clos depuis des siècles. La recherche historique,  l’archéologie, l’étude des religions comparées sont aujourd’hui mises à  contribution pour tenter d’éclairer des choses cachées depuis les  débuts du christianisme.
Des voix s’élèvent, de plus en plus  nombreuses, pour dénoncer ce qui à bon droit peut être caractérisé comme  la plus scandaleuse forfaiture de l’histoire religieuse, celle qui nous  présente Judas comme ayant trahi son Maître. Didyme Judas Thomas qui,  comme son nom l’indique, est le jumeau de Jésus, son alter ego, a été  désigné comme étant le traître, celui qui livre son maître pour une  modique somme d’argent. Parmi ces voix, la dernière en date, celle  d’Yves Moatty qui fait ressortir très clairement l’incompréhension et  l’opposition du monde psychique envers la gnose ; elles sont très  précisément celles que Jésus et Judas rencontrèrent dans leur entourage  immédiat. Après avoir montré l’antagonisme de ces deux démarches,  l’auteur de notre Judas se livre à un inventaire très fouillé des  tentatives de réhabilitation du traître. Yves Moatty a soin de le  spécifier : « ces démarches, pour belles et émouvantes qu’elles soient  sur le plan littéraire, ne sont en fin de compte rien d’autre que de  simples fictions. »
